- Présenter une carto avec les différents TJM en vigueur en fonction des offres d’emploi (cf. les résultats de l’observatoire de données)
- possibilité d’intégrer une carte dynamique ? sinon intégrer des conditions avec des images pour simuler la dynamique
- Rappeler le plafond de la micro Ă 77700
- Construire un TJM plancher/cible, jours non facturables, marge de sécurité.
- Simulation rapide : CA visé, charges, filets de sécurité (3–6 mois).
- présenter le programme python de simulation
- Plafonds micro : trajectoire si dépassement, plan B.
Quand on se lance en freelance, la première vraie question qu’on se pose, c’est souvent : combien facturer ? On parle alors de TJM, pour Taux Journalier Moyen.
Comprendre ce qu’on facture#
Un TJM, c’est le prix d’une journée de travail.
Mais c’est aussi bien plus que ça. Il inclut :
- les périodes où on ne travaille pas,
- les charges,
- les impĂ´ts,
- le risque qu’on prend à être indépendant.
Un salarié peut comparer directement son salaire brut et net.
En freelance, la comparaison n’a pas beaucoup de sens — sauf si on a une mission longue durée.
Sinon, il faut garder en tête qu’on ne facture pas pendant les vacances, les jours d’arrêt, ou les périodes sans contrat.
Et que sur ce qu’on facture, une partie partira en cotisations, impôts et dépenses pro.
Des écarts importants#
Le TJM varie selon la région, le secteur et l’expérience.
Pour les data scientist, selon free-work :
Expérience | Île-de-France | Autres villes | Hors France |
---|---|---|---|
< 1 an | 316 € | 322 € | 215 € |
1–2 ans | 387 € | 353 € | 261 € |
3–4 ans | 508 € | 400 € | 366 € |
5–10 ans | 607 € | 535 € | 526 € |
11–15 ans | 645 € | 529 € | 681 € |
> 15 ans | 722 € | 667 € | 866 € |
Pour les data engineer, selon free-work :
Expérience | Île-de-France | Autres villes | Hors France |
---|---|---|---|
< 1 an | 296 € | 284 € | 320 € |
1–2 ans | 466 € | 437 € | 279 € |
3–4 ans | 529 € | 475 € | 441 € |
5–10 ans | 613 € | 546 € | 558 € |
11–15 ans | 615 € | 588 € | 385 € |
> 15 ans | 592 € | 616 € | 383 € |
Ces chiffres donnent une idée globale des ordres de grandeur, mais ils restent à prendre avec recul.
Les tarifs évoluent beaucoup selon la période, la demande du marché, ou encore les technologies utilisées (certains outils ou langages peuvent fortement tirer les prix vers le haut, d’autres non).
Forfait ou mission#
Le TJM n’est pas la seule manière de facturer. On peut aussi travailler :
- au forfait jour, pour des prestations ponctuelles,
- à la mission, quand l’objectif est bien défini,
- ou mĂŞme par pack, pour des livrables rĂ©currents (tableaux de bord, analyses, audits…).
L’important, c’est d’être clair avec le client sur ce qui est inclus, et sur la valeur réelle de ce qu’on apporte.
Monter son prix progressivement#
Quand on débute, on n’a pas toujours la légitimité ou les retours clients pour viser haut. On peut donc démarrer un peu plus bas (autour de 500 € par exemple), et ajuster ensuite.
L’idée, c’est de se faire connaître, accumuler de l’expérience, et obtenir des avis positifs. On peut ensuite augmenter progressivement, au fil des missions.
Et la négociation ?#
Il arrive qu’on tombe sur des clients ou intermédiaires qui négocient fort. Dans ces cas-là , la meilleure position reste celle où on peut se permettre de refuser.
Plus on est à l’aise financièrement, plus on garde cette liberté. Être économe, surtout au début, aide beaucoup.
Ce n’est pas une posture de dureté, juste une façon de garder un équilibre.
Parce qu’au fond, le but n’est pas de facturer le plus cher possible, mais de travailler à un tarif juste, qui permette de vivre confortablement sans dépendre d’une mission.